Comment développer son intelligence émotionnelle

S'intéresser à son intelligence émotionnelle est gage d'une meilleure connaissance de soi-même, ce qui est vecteur de sérénité : c'est, en quelque sorte, multiplier ses chances d'être heureux ! Nous souhaitons vous partager 10 conseils pour développer son intelligence émotionnelle.


Faire le point sur ses émotions

Le rythme de nos vies trépidantes font que, bien souvent, nous sommes davantage tournés vers l’action que la réflexion. Pourtant, se réserver quelques moments d’introspection dans la journée permet de se recentrer et de se connecter à ses propres émotions pour ainsi mieux les appréhender et être plus serein au quotidien.

Analyser ses comportements

Pour développer son intelligence émotionnelle, décrypter ses émotions est indispensable. La gestion des émotions devient plus facile une fois que nous prenons conscience de notre mode de fonctionnement et savons comment nous réagissons face aux situations de la vie.

Penser par soi-même

S’abreuver d’opinions sans prendre le temps d’y réfléchir et s’approprier les pensées des autres n’aident pas à prendre du recul. Se faire l’avocat du diable, considérer tous les points de vue, etc. permet de s’ouvrir aux différentes façons de pensée et cultive la largeur d’esprit.

Assumer ce que l’on est

Nous sommes ce que nous sommes et tant que nous n’acceptons pas cette idée, notre intelligence émotionnelle ne peut se déployer. Prendre conscience de ses forces, reconnaître ses faiblesses est un premier pas libérateur.

Être optimiste

Éprouver des émotions positives est bon pour la santé mais aussi pour le moral. Cela permet de développer des relations épanouissantes, de mieux surmonter les aléas de la vie et d’être plus empathique vis-à-vis des autres.

Respirer

Respirer est une action réflexe de l’organisme mais si ce dernier est fatigué ou stressé, la respiration s’en ressent immédiatement. Apprendre à mieux respirer permet une meilleure gestion des émotions. Les activités de méditation comme le yoga aident à améliorer le souffle vital et émotionnel.

Cultiver un état d’esprit

Développer son intelligence émotionnelle a un début (moment de la prise de conscience) mais pas de fin : en cela, ce n’est pas un projet qu’on inscrit dans son agenda. Certes, il y a des objectifs mais cultiver son intelligence émotionnelle est avant tout un état d’esprit qui se travaille toute la vie.

Tenir un journal intime

Ecrire un journal intime n’est pas qu’une activité réservée aux ados. Investissez dans un petit cahier inspirant et consignez chaque jour les émotions ressenties au cours de votre journée. Cela vous permettra de mieux cerner vos mécanismes émotionnels et les facteurs déclencheurs de telle ou telle émotion.

Apprendre à ne pas juger

Les personnes conscientes de leurs émotions, de leurs forces et de leurs faiblesse sont capables de plus d’empathie que les autres. Elles peuvent même aider les autres à mieux cerner leurs émotions et à dépasser leurs blocages. Il n’est d’ailleurs par rare que les personnes ayant une grande intelligence émotionnelle, et ayant appris à la cultiver se tournent vers des métiers liés au domaine de la psychologie.

Vivre dans le présent

Pour être en mesure d'accueillir ses émotions, il faut être ancré dans le présent. Se promener en forêt ou boire un verre avec son ami en pensant au dossier qu'on doit rendre le lendemain est néfaste, cela ne permet pas de profiter de l'instant ni des proches qui sont à nos côtés. Les personnes ayant fait du mantra Carpe Diem leur philosophie de vie sont en général dotées d'une grande intelligence émotionnelle.

Enrichir son vocabulaire émotionnel

Bouleversé, on traverse souvent un "brouillard émotionnel", qui empêche de raisonner avec lucidité. Pourtant notre langue recèle une large palette de mots, pour caractériser une perception, affiner les expressions vagues ou les termes qui désignent les quatre émotions de base : peur, colère, tristesse, joie. Plutôt que de dire "je vais mal" interrogez-vous : suis-je énervé, inquiet, anxieux, dépité, outré, mélancolique, etc.

Chasser les pensées ruminantes

Selon les neurosciences, nous avons en moyenne 60 000 pensées par jour, 95% sont identiques à celles de la veille, et parmi elles, 80% sont négatives. Or, la pensée précède l'émotion. Se dire "quelle galère !" va entraîner un sentiment négatif, se dire "ça va bien se passer" va enclencher un sentiment positif. Il faut donc éduquer ses neurones à penser en positif.

Détecter les émotions cachées

Il s'agit de déjouer le phénomène appelé "racket émotionnel", qui fausse les rapports avec soi et avec autrui. En effet, lorsqu'une émotion n'a pas pu être vécue dans le passé, parce qu'elle n'était pas admise dans la famille ("il n'y a aucune raison d'avoir peur"), elle resurgit tel un élastique dans le présent, de façon excessive, en se planquant derrière une autre émotion. Exemple, un torrent de larmes qui masque l'anxiété ou la colère refoulées.

Faire des compliments et remercier

"Je tiens à te féliciter, je suis vraiment heureux", "Tu mérites ce compliment, je suis très content". Souvent, vous vous limitez à la première partie, parce que vous ne vous autorisez pas à extérioriser votre ressenti. Louer, congratuler, remercier, livrent votre part d'humanité et nourrissent le besoin de reconnaissance de l'autre. Vous serez alors sur la même longueur d'onde. En outre, cela libère dans le cerveau de votre interlocuteur des endorphines et de la dopamine, les deux hormones du bonheur.

Apprendre à pardonner

Pas facile de passer l'éponge. Pourtant, traîner une rancoeur, qui mêle colère et frustration, est pesant pour le corps et l'esprit et pollue la relation avec le "coupable". Pardonner - qui ne signifie pas oublier - permet de se sentir mieux, apaisé, et soulagé.

Adopter l'écoute empathique

Ecouter est essentiel, à condition de ne pas rester à la superficie des choses et de faire abstraction de soi. Etre empathique, c'est la faculté intuitive de se mettre à la place de l'autre, de percevoir ce qu'il ressent. Utilisez les verbes "Je comprends... J'entends bien... Je vois", puis enchaînez en reformulant l'émotion de l'autre "... que tu es déçu (paniqué, irrité, furieux, décontenancé, etc.). Si tu veux, on va en parler". Ce qui vous positionnera en "miroir émotionnel".